Origines du projet

Dans le cadre de mes études d'agronomie, l'ENSAIA (Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et des Industries Alimentaires de Nancy) m'a donné l'opportunité d'effectuer un projet à l'étranger durant une année de césure (année de "coupure" entre la 2e et la 3e année).

J’avais à cœur de me consacrer à une cause environnementale qui suive ma passion pour les félins et qui soit utile à des associations. Le lynx est réparti largement sur le territoire de l’Europe (dont la France) et fait partie des félins qui fascine encore par son caractère mystérieux. Malheureusement, c’est aujourd’hui une espèce classée « en danger » par l’UICN*. C’est cette constatation qui m’a heurtée et poussée à monter un projet.
*UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

La biodiversité fait partie intégrante du développement durable, au centre des débats actuels et son intérêt a très bien été décrit par Blondel :

« Supprimer une espèce, c’est arracher une page de la grande encyclopédie de la vie, amputer ce merveilleux florilège qu’est sa fabuleuse profusion de formes, de couleurs, d’odeurs, de comportements, de plans d’organisation, de stratagèmes et de stratégies de conquête des milieux, de valorisation des ressources que l’évolution a inventé pour que, malgré les mille embûches d’une nature fondamentalement violente, les organismes parviennent à rester dans le jeu de la vie ».
J’ai voulu inscrire mon projet dans cette problématique de biodiversité : la disparition de nombreuses espèces indispensables au bon fonctionnement des chaînes alimentaires devient préoccupante et il est déterminant de s’interroger sur les solutions de préservation et de cohabitation à mettre en place.

L'Union Européenne s'était engagée à endiguer la réduction de la biodiversité d'ici 2010 mais cette démarche doit se poursuivre au-delà de la campagne de sensibilisation.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire